The ASW

Rhapsody : The Dark Secret EP

Pour nous faire patienter en attendant la sortie du très attendu Symphonie of Enchanted Lands II (qui devrait être dans les bacs au moment où vous lirez ces lignes), le plus celebre des groupes de métal italien a sorti en juin un master CD de 5 titres The Dark Secret. Il est essentiellement destinés aux fans qui n'en peuvent plus d'attendre, et donc evidemment je l'ai écouté.

Alors pour ceux qui ne sont pas au courant (y en a t il ?), Rhapsody est un (LE ?) groupe de métal symphonique qui raconte au fil de ses albums une grande épopée fantastique que je n'ai jamais eu le courage d'essayer de comprendre. Symphonie of Enchanted Lands II est (sera) le 6eme album, et, d'après le nom, la suite de leur deuxième album sortie en 1998 Symphonie of Enchanted Lands (jusque là c'est logique). Il s'annonce comme un grand tournant, tant au niveau de l'histoire qu'à celui de la musique.

Bon pour l'histoire je sais pas, mais pour la musique, à l'écoute de cet EP, on se rend très vite compte que c'est du bon, du très bon Rhapsody. Après une intro d'une minute avec la prestigieuse participation de Christopher Lee comme voix off (rien que ça !) on entre directement dans le vif du sujet avec Unholy Warcry, un très bon morceaux tout à fait dans l'esprit de Rhapsody. Vient ensuite Thunder's Mighty Roar, avec son theme au clavier digne de l'Exorciste, ses violons et son refrain titanesque. Après, c'est le coeur de l'album : Guardians Of Destiny d'abord, qui commence folko et se finit avec des choeurs superbes accompagnés d'un orchestre symphonique (magnifique) et Sacred Power Of Raging Winds ensuite, LE morceau de l'album : 10 minutes de pur bonheur. L'album de finit sur un instrumental sympathique : Non No Sonno.

Pour conclure, je dirais ce nouvel EP est de très bonne augure pour le futur album ; les choeurs et l'orchestre symphonique apportent vraiment en puissance et en émotions aux musiques déjà excellentes de Rhapsody. Bref Symphonie of Enchanted Lands II devrait être enorme !

Nightwish : Once

Restons dans le même genre avec Nightwish et son nouvel album : Once. Là je vais surement me faire incendier par tous les fans en furie, mais oui, ce nouvel album de Nightwish se rapproche vraiment de la musique de Rhapsody par son caractère très symphonique, avec notamment la participation du London Session Orchestra. Le plus flagrant est le morceau Ghost Love Score, par sa durée (10 minutes), sa construction (plusieurs mouvements) et l'intégration de l'orchestre symphonique, qui ne peut que rappeller les meilleurs morceaux du groupe italien. Heureusement Nightwish se distingue par la voix magnifique de sa chanteuse Tarja (qui n'a rien de commun avec celle de Fabio Lione ;)

Trève de comparaison, voyons ce que ce nouvel album à dans le ventre. A la première écoute il est evident que la musique du groupe a évoluée par rapport aux précedents, en bien selon moi. Outre la présence d'un orchestre symphonique comme je le disais ci dessus, la voix de Tarja est beaucoup plus agréable (moins "cantatrice") et elle est maintenant rejointe par d'autres chanteurs (notamment Marco, le bassiste). La musique c'est également étoffée avec des influence assez diverses et originale : la "world music" (les indiens d'amériques) sur Creek Mary's Blood (morceau assez hallucinant il faut bien le dire, il y a même un indien qui chante à la fin), ou carrement la techno (si si), par exemple pour Wish I Had An Angel (un de mes morceaux préférés).

Le premier single extrait, Nemo, resume assez bien le principe de l'album : tantôt chant tantôt choeurs et passages symphoniques alternés avec des riffs enormes.

En conclusion, j'ai bien aimé ce nouvel album, même si il est inégal (certains morceaux ne sont vraiment pas terribles). Mais dans le genre symphonique, Rhapsody reste quand même mon groupe préféré.

Saez : Debbie

Hopla on change completement de registre, puisqu'on passe du métal symphonique au rock "à textes" de Damien Saez. Debbie est son troisième album, après God Bless et Jours étranges.

Bon je vais être franc, les chansons à texte, moi, c'est pas mon truc. Le problème c'est que, parait-il, les textes sont le point fort de Saez... Hum attendez je regarde... "Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas", ou alors "Retiens moi si tu peux refermer la blessure qui me tient à la vie et le mal qu'on se fait et les coups de couteaux qui transpercent et les plaies du silence et la nuit qui fait pleurer mon âme" . Mouais, c'est bien ce que je disais, les chansons à texte c'est pas mon truc.

Alors quid de la musique ? La plupart des chansons sont construites sur le même principe : une (très) longue intro avec le strict minimum de musique et une voix eraillée et triste, puis, vers la fin, la musique gagne un peu en consistance. Peut d'instruments globalement : une guitare, une basse, une batterie et quelques bricoles ; on peut juste noter la présence de cuivres dans Debbie et J'hallucine.

Honnetement, à part Debbie et Marie ou Marilyn, il n'y a pas beaucoup de titres qui me plaisent ; dans l'ensemble les paroles pleines de lamentations, la musique triste et la voix éraillée de Saez incitent vraiment à la consommation d'anti-depresseurs. Un album à reserver aux fans du genre donc.